mardi 6 janvier 2009

Une nuit blanche d'avril...

C'était il y a presque deux années, j'étais énorme. Mon locataire utérin, à l'instar de son grand frère, faisait mine de ne pas savoir que son bail était expiré. Une récente conversation avec Mère Indigne (Salon du livre 2007 à 3R) sur les joies INTENSES d'un 2e accouchement provoqué, avait envoyé mon moral directement dans mes chaussettes, écrasé par mes gros pieds enflés...

La veille de mon rendez-vous avec mon vieil ennemi, et j'ai nommé le pytocin, je me suis endormie, larme à l'oeil et le coeur au bord des lèvres... J'ai dû me rendormir au moins 3 fois avant de me rendre compte que je me réveillais au 15 minutes. Je n'osais pas y croire.

J'ai passé cette superbe nuit d'avril assise à me bercer devant la fenêtre de ma chambre, j'écoutais le silence et, je levais mes fesses aux 15 minutes (quand-même, faut bien souffrir un peu). Je me souviendrai toute ma vie que cette nuit là, je lisais UN TAXI LA NUIT. Le matin venu, mes 2 autres beaux au bois dormant se sont réveillés et ont rit de moi quand je leur ai raconté que le travail avait commencé. Donc course habituelle du matin, déjeuner, toilette matinale et habillage de Grand garçon (2 1/2 ans à l'époque) le tout, ponctué de quelques «écrasements en petit bonhomme». «Faux travail forcément » disait L'Homme – Seigneur faites que je ne lui arrache les yeux qu'une fois rendue à l'hôpital! (la douleur que voulez-vous!). 

Après avoir laissé Grand garçon en sécurité à la garderie, nous partîmes pour l'hôpital où l'on m'annonça que le travail était effectivement commencé et allait bon train. Après 3 heures de petite souffrance (dont je vous passe certains détail scabreux, tout de même, un petit conseil, dites non à la gentille infirmière qui vous propose de l'eau toutes les 5 minutes AVANT de pousser...) Je disais donc, après 3 heures de légère douleur Petit garçon est né.

De cette nuit-là, le silence, le calme et les textes de Pierre-Léon que je chuchotais à mon fils à naître comme un message de bienvenue restent le souvenir le plus vivant que j'aie en tête. Maintenant que j'ai mon propre blog, je suis bien contente de pouvoir remercier, à ma manière, par l'entremise de mon premier billet, l'auteur de la première histoire que j'ai lue à Petit garçon. 

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