vendredi 20 février 2009

Le malade imaginaire et son frère (chapitre 2)

Un mardi neigeux de février...

Ça y est, l'Homme de ma vie est parti 24h suivre une formation dans la vieille capitale. Ce matin, petit garçon a encore de la fièvre et grand garçon tousse un peu. 

Là, j'ai eu comme un spasme, un genre de crampe au cerveau qui m'a décidé à garder mon duo infernal à la maison en ce mardi neigeux. Ok, petit garçon n'aurait pas pu aller à la garderie le pauvre petit est fiévreux, mais mon grand...

La journée fut d'une longueur abominable. Avec un bébé accroché au cou et un petit garçon accroché au pantalon, une maman, ça avance lentement. Petit garçon est d'humeur morose et se met à hurler aussitôt que Grand garçon s'approche à moins d'1.5m. Gg de son côté vit la frustration toute oedipienne de devoir partager BEAUCOUP l'attention de sa maman avec un tiers. En début d'après-midi, Mamie adorée vient à la rescousse de sa grande fille (MOI!) et s'occupe des garçons le temps d'une réunion.

C'est avec un soulagement empreint de culpabilité que j'ai passé la porte de la maison. 

1h plus tard, profitant d'une pause, j'appelle à la maison pour savoir si ma mère n'aurait pas besoin de Paxil (avec mes garçons, on ne sait jamais). Elle me répond un peu essoufflée :

- Dis donc, il n'y a pas un téléphone qui soit sur son socle chez-vous? (En effet, Gg prend un plaisir fou à les ramasser tous pour jouer avec dans son lit!?)

Elle me raconte qu'elle veut mettre les petits bonhommes pour Gg afin de le calmer au moins un petit peu mais elle ne comprend pas notre système complexe et sophistiqué à 4 manettes... En plus quand elle essaie quelque chose, il y a Gg qui fait le singe devant l'écran et les appareils pour l'empêcher de....

- Enfin bref, il y a de la neige dans ta télé... Et il y a Pg qui pleure et qui ne veut pas manger, en fait il a disons fait un dégât artistique avec le jell-O que je lui ai apporté...

Quand je raccroche, je me mets à prier que ma réunion dure indéfiniment. Hélas, toute bonne chose a une fin. Quand je suis arrivée à la maison, j'ai retrouvé mes, comment dire, appendices? Oui c'est ça, un appendice de bras et un de pantalon. Après un souper pas bon parce que pas de temps plus un bras en moins, et un bain complètement... mouillé (Tsunami perso de Pg mentionné ici) tout le monde était couché à 19h moi compris.

Heureusement, toute moins bonne chose a aussi une fin!

1 commentaire:

  1. si ça peut te consoler, ça n'a pas été guère mieux dans la maison de tes voisins cette semaine-là!

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